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Les maladies non transmissibles dans 53 pays : un nouvel outil pour la visualisation de données proposé par l’OMS/Europe

Les maladies non transmissibles dans 53 pays : un nouvel outil pour la visualisation de données proposé par l’OMS/Europe

L’OMS/Europe a présenté un nouveau tableau de visualisation qui permet de visualiser facilement les principales données concernant les maladies non transmissibles (MNT) en Europe, les politiques mises en place pour y répondre et les avancées dans la réalisation des objectifs dans ce domaine.

Ces données sont présentées dans des graphiques interactifs et simples d’utilisation, qui proposent une vue d’ensemble de la situation et son évolution dans chacun des 53 États membres de la Région européenne de l’OMS. Mettant en évidence la nature complexe et changeante des MNT, ce nouveau tableau de visualisation de données est un outil utile pour les décideurs, les chercheurs et la population.

Un tableau de bord complet intégrant les facteurs de risque et indicateurs de suivi

Le tableau se compose de 7 graphiques, reprenant l’ensemble des données dont dispose l’OMS Europe sur chacun des 53 pays. Ils permettent de visualiser 4 grands groupes d’indicateurs :

  • la mortalité prématurée (due aux 4 grandes MNT et au principal groupe de MNT dans un pays donné) ;
  • les facteurs de risque biologiques (prévalence de surpoids/d’obésité et d’hypertension) ;
  • les facteurs de risque comportementaux (tabagisme et niveau de consommation d’alcool) ;
  • les indicateurs de suivi des progrès (mise en œuvre des mesures recommandées par l’OMS pour lutter contre les MNT).

Des tendances différentes selon les pays

Les MNT sont, de loin, la principale cause de mortalité dans la Région européenne de l’OMS. Ensemble, les 4 principales MNT (maladies cardiovasculaires, cancer, diabète et affections respiratoires chroniques) sont responsables de près de 75 % des décès dans la Région.

Cependant les données montrent que les grandes tendances sont différentes selon les pays et les régions, notamment concernant la prévalence des maladies cardio-vasculaires qui reste élevée en Europe centrale ou en Asie centrale, alors qu’en Europe occidentale, le cancer devient la 1e cause de décès prématuré.

Publié par Didier dans Actualités
OMS/Europe – UNESCO : 3e Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

OMS/Europe – UNESCO : 3e Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

Ce 2 juillet 2021 s’est tenue la troisième Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19, organisée par l’OMS/Europe, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Groupe consultatif technique européen de l’OMS sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19 y a fait part des nouvelles recommandations émises sur la base des meilleures données disponibles et des conseils d’experts sur la scolarisation en toute sécurité pendant la pandémie.

Scolarisation et COVID-19

La COVID-19 a perturbé la scolarité de millions d’enfants et de jeunes pendant l’année scolaire 2020-2021. Après la réouverture des écoles à l’automne 2020, l’augmentation des taux d’infection en hiver a conduit à des mesures plus strictes, y compris, dans certaines régions, la fermeture des écoles.

Ces mesures ont des effets graves sur l’éducation, le développement et le bien-être social et mental des enfants et des adolescents, à court et à long termes. Les enfants et les adolescents de la Région européenne de l’OMS ont manqué en moyenne plus de 30 semaines de scolarité en raison de la fermeture des écoles.

Cette troisième réunion de haut niveau fait suite aux réunions précédentes organisées en août et en décembre 2020. Elle présentera les nouvelles recommandations du Groupe consultatif technique, notamment sur la manière de maintenir les écoles ouvertes, les stratégies de dépistage en milieu scolaire, les mesures d’atténuation des risques et de lutte anti-infectieuse et les stratégies de vaccination.

Outre la présentation de ces recommandations, la réunion a pour but d’aider les pays à planifier la prise de mesures pendant les mois d’été afin de réduire autant que possible les perturbations au cours de l’année scolaire 2021-2022.

Membre du groupe consultatif technique, le Pr. Didier Jourdan a contribué aux échanges en présentant notamment les résultats de l’enquête mondiale de la Chaire UNESCO sur écoles et COVID.

Plus d’informations sur l’évènement

Recommandations sur la scolarisation en toute sécurité pendant la pandémie (mars 2021)

Publié par Didier dans Actualités
L’UNESCO et l’OMS exhortent les pays à faire de chaque école une école promotrice de santé

L’UNESCO et l’OMS exhortent les pays à faire de chaque école une école promotrice de santé

Le 22 juin 2021, l’UNESCO et l’Organisation mondiale de la santé ont lancé les Recommandations mondiales pour des écoles promotrices de santé (Global Standards for Health Promoting Schools), un ensemble de ressources destinées aux écoles pour améliorer la santé et le bien-être de 1,9 milliard d’enfants et d’adolescents en âge scolaire. La fermeture de nombreuses écoles dans le monde pendant la pandémie de COVID-19 a entraîné de graves perturbations dans l’enseignement. On estime que 365 millions d’élèves du primaire ont été privés de repas scolaires et que les taux de stress, d’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale ont considérablement augmenté.

Basé sur un ensemble de huit critères, le kit de ressources vise à garantir que toutes les écoles encouragent chez tous élèves le développement des compétences cognitives et socio-émotionnelles et les modes de vie favorables à la santé. Ces recommandations mondiales seront expérimentées au Botswana, en Égypte, en Éthiopie, au Kenya et au Paraguay. Cette initiative contribue à la réalisation de l’objectif du 13e programme général de travail de l’OMS, à savoir “1 milliard de vies en meilleure santé” d’ici 2023, et du programme mondial Éducation 2030 coordonné par l’UNESCO.

Les recommandations mondiales constituent une ressource pour les systèmes éducatifs afin de favoriser la santé et le bien-être par une gouvernance plus forte. L’UNESCO et l’OMS travailleront avec les gouvernements pour permettre aux pays d’adapter l’ensemble à leurs contextes spécifiques. Les données scientifiques sont claires. Des programmes complets de santé et de nutrition dans les écoles ont des effets importants sur les enfants d’âge scolaire.

L’approche des Écoles promotrices de santé a été formulée pour la première fois par l’OMS, l’UNESCO et l’UNICEF en 1995 et adoptée dans plus de 90 pays et territoires. Cependant, peu de pays l’ont mise en œuvre à grande échelle, et encore moins ont adapté efficacement leurs systèmes éducatifs pour y inclure la promotion de la santé. Les nouvelles recommandations mondiales aideront les pays à intégrer la promotion de la santé dans toutes les écoles et à améliorer la santé et le bien-être de leurs enfants.

Plus d’informations et accès aux nouvelles ressources (en anglais) :

Lire le communiqué de presse officiel
Recommandations et indicateurs mondiaux
Conseils de mise en œuvre
Études de cas nationales
Recommandations de l’OMS sur les services de santé scolaire

Publié par Didier dans Actualités
Réunion de haut niveau sur la scolarisation sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

Réunion de haut niveau sur la scolarisation sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

Le défi de maintenir une scolarisation efficace durant la pandémie

Lundi 31 Août, l’OMS/Europe a organisé une réunion de haut niveau en ligne en présence des ministres de la Santé de toute la Région européenne de l’OMS pour échanger des données d’expérience, des opinions et des réflexions sur la mise en œuvre d’une scolarisation sûre et efficace pendant la pandémie de COVID-19.

Il est essentiel pour la santé et le bien-être des enfants de maintenir une scolarisation efficace pendant la pandémie. Néanmoins, cela constitue un réel défi stratégique pour les autorités éducatives et sanitaires car les pays cherchent à garantir un environnement sûr, accueillant et efficace sur le plan éducatif tout en contrôlant la transmission du virus.

Sur proposition du docteur Roberto Speranza, ministre italien de la Santé, la réunion a offert la possibilité à plusieurs États membres de présenter leurs données d’expérience. Des experts du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), du Siège de l’OMS et des centres collaborateurs de l’OMS apporteront leur éclairage et faciliteront le débat.

La contribution de Didier Jourdan et de la Chaire UNESCO

Didier Jourdan a été invité afin de présenter le point de vue et l’expérience de la Chaire UNESCO sur ces questions, qui a été très active dans le contexte de la crise COVID-19 tant au sein du groupe de travail des Nations Unies que dans la production d’articles, d’outils pédagogiques et de soutien aux enseignants au niveau national.
La récente enquête mondiale réalisée par la Chaire dans 42 pays a montré que les États ont un double rôle à jouer pour rendre possible la gestion de la crise au niveau des écoles :

  • Produire des lignes directrices nationales
  • Soutenir le renforcement des capacités locales

Didier Jourdan a ainsi rappelé qu’il est maintenant important donner la priorité aux modalités opérationnelles des organisations et aux questions relatives à la qualité de l’éducation. L’enjeu principal est de ne plus se focaliser sur les instructions nationales, mais sur l’action collective au niveau local pour limiter la transmission. Nous devons veiller à ce que tous les étudiants – en particulier les plus vulnérables – continuent à apprendre.
Il ne s’agit pas simplement de mettre en œuvre un protocole, mais plutôt de mettre en pratique les pratiques les mieux adaptées à la situation. Reconnaître l’expertise des professionnels de l’éducation, leur faire confiance et leur donner les moyens d’agir. Assurer l’implication de tous au niveau local – étudiants, parents, décideurs locaux, professionnels de l’éducation et de la santé – est essentiel pour réussir. Nous devons développer les compétences nécessaires pour que chacun soit capable d’adapter son comportement. La participation des enfants et des jeunes est une condition de réussite et nécessite un effort à long terme.
Une approche locale positive et responsable du retour à l’école par les familles, les équipes scolaires et les professionnels de la santé est notre meilleur espoir pour la réussite continue de nos enfants et de nos jeunes.

Ces discussions alimenteront un document de synthèse que prépare actuellement l’OMS/Europe pour fournir un point de référence et des considérations opérationnelles aux autorités nationales éducatives et sanitaires aux fins de la planification et de la mise en œuvre d’une scolarisation efficace pendant la pandémie.

Publié par Didier dans Actualités