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MOOC “Pour une école inclusive de la maternelle au supérieur” – Inscriptions ouvertes

MOOC “Pour une école inclusive de la maternelle au supérieur” – Inscriptions ouvertes

Les inscriptions sont ouvertes pour la session 2 du MOOC “Pour une école inclusive de la maternelle au supérieur”

Ce MOOC vise à développer les compétences des professionnels de l’éducation, de la maternelle à l’enseignement supérieur, à l’accompagnement en contexte scolaire d’élèves ou étudiants suivis pour une maladie grave chronique.

La première session avait regroupé environ 7000 professionnels (enseignants du 1er degré et 2nd degré, AESH, CPE, personnels médico-sociaux, enseignants chercheurs et personnels du supérieur).

Cette formation est gratuite et ouvrira le 28 mars 2022 et se déroulera autour de 5 modules thématiques diffusés pendant 6 semaines (prévoir deux heures environ par module).

Ce MOOC est porté par l’Université de Paris et soutenu par trois ministères (Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Ministère des Solidarités et de la Santé). Il est l’aboutissement de travaux collaboratifs entre l’Université de Paris, l’Université de Bordeaux et l’association Carry-on.

Pour en savoir plus et s’inscrire, cliquez ici.

Publié par Didier dans Actualités
Analyse des programmes d’éducation des jeunes en milieu scolaire financés par l’industrie de l’alcool

Analyse des programmes d’éducation des jeunes en milieu scolaire financés par l’industrie de l’alcool

Si depuis des décennies les industries du tabac et du pétrole utilisent les programmes d’éducation en milieu scolaire pour diffuser au sein des jeunes des discours, idées et valeurs favorables à leurs produits, il n’existait à ce jour aucune recherche scientifique portant spécifiquement sur les programmes d’éducation financés par l’industrie de l’alcool.

L’article publié ce 12 janvier 2022[1] propose une étude détaillée de 3 programmes d’éducation en milieu scolaire diffusés au niveau international, portant sur la consommation d’alcool et ses méfaits sur la santé.

L’analyse montre que les supports pédagogiques se limitent à une compréhension restrictive du problème et de ses causes, en bornant les discours sur la responsabilité personnelle et la consommation modérée d’alcool. Sont invoqués comme causes du problème la pression des pairs, de « mauvais choix », sans mention du rôle joué par le marketing de l’industrie de l’alcool.

Tous les programmes présentent l’alcool comme un produit que les jeunes doivent apprendre à consommer de façon « responsable » quand ils seront adultes, favorisant ainsi une familiarisation et une normalisation de la consommation d’alcool. Les discours s’appuient également sur une présentation sélective des méfaits et notamment une désinformation sur le risque de cancer. La recherche s’est limitée à une analyse du matériel pédagogique et d’autres recherches seront nécessaires pour explorer leur impact sur les jeunes, les enseignants et les discours et normes sociales plus larges.

Cette étude révèle donc des conflits d’intérêt considérables dans la mise en œuvre des programmes d’éducation sur l’alcool en milieu scolaire. Censés éduquer les jeunes sur les méfaits et les conséquences de la consommation d’alcool, ces programmes encouragent avant tout la consommation modérée et « responsable », en se focalisant sur les comportements et les choix individuels. Ces programmes ne permettent pas aux enfants d’accéder à une compréhension globale de la question et de développer une posture critique par rapport à l’alcool. Les auteurs alertent sur le fait que les enfants et les jeunes soient exposés à des documents aussi contradictoires et trompeurs. Ils appellent à l’intervention rapide des décideurs politiques, des praticiens, des enseignants et des parents, et à la cessation du recours à ces ressources financées par l’industrie dans les écoles.

Lire l’article


[1] Schalkwyk, M. C. I. van, Petticrew, M., Maani, N., Hawkins, B., Bonell, C., Katikireddi, S. V., & Knai, C. (2022). Distilling the curriculum : An analysis of alcohol industry-funded school-based youth education programmes. PLOS ONE, 17(1), e0259560. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0259560

Publié par Didier dans Actualités
« Faire pour moi mais pas sans moi » : pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité

« Faire pour moi mais pas sans moi » : pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité

Assistance, intégration, inclusion : quels sont les modèles qui ont défini, structuré, façonné le rapport de nos institutions éducatives ou sociales à ceux qu’ils visent à accueillir et accompagner, notamment les plus vulnérables ou ayant des besoins spécifiques ? Les mots sont une porte d’entrée privilégiée pour saisir le rapport entre les hommes et le monde, et dans notre cas précis, pour explorer le sens des pratiques sociales. Donnant forme au réel, les mots constituent de véritables guides symboliques à nos actions : sachons donc écouter ce qu’ils ont à nous dire ! L’article publié ce 26 janvier 2022 par Eric Dugas dans The Conversation propose ainsi une réflexion féconde sur les différents concepts qui se sont succédé pour caractériser le rapport entre les institutions et les personnes. En partant du contexte du handicap, ce travail des mots pose plus généralement la question de la participation des populations aux dispositifs (qu’ils soient éducatifs, politiques, sociaux, médicaux…) qui les concernent. Rappelant leur caractère indissociable, c’est finalement l’équilibre du volet structurel (l’environnement, l’écosystème dans lequel évolue les personnes) et du nécessaire développement des capacités des personnes qui se trouve réinterrogé.

Cette réflexion est omniprésente et guide la Chaire UNESCO EducationS & Santé dans le développement de ses différentes activités : « faire avec moi mais pas sans moi » est à la fois une injonction éthique et une nécessité pour la pertinence, la durabilité et l’efficacité des dispositifs. Qu’il s’agisse d’accompagner des structures de soins à domicile dans le passage d’une logique de suppléance à une véritable stratégie de promotion de la santé, plaçant les personnes accompagnées au centre du dispositif, ou de développer des projets de recherche sur les conditions pour permettre la participation réelle des enfants et des jeunes aux dispositifs qui les concernent, la Chaire est engagée avec sa communauté dans cette dynamique collective d’ambition mondiale.

Publié par Didier dans Actualités
Pilotage des établissements scolaires : l’éducation à l’environnement inscrite dans les principes généraux de l’éducation

Pilotage des établissements scolaires : l’éducation à l’environnement inscrite dans les principes généraux de l’éducation

Des évolutions sont en cours en ce qui concerne le pilotage des établissements scolaires. En effet, le CESC (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté créé en 1990 et dont les missions ont évolué au cours du temps) est devenu le CESCE (Comité d’Education à la Santé, à la Citoyenneté et à l’Environnement) à la rentrée 2021.

La définition de ses missions et de son fonctionnement fait l’objet d’un travail au sein du ministère de l’éducation nationale. Selon l’AEF, un projet de décret examiné en Conseil Supérieur de l’Education le 20 janvier 2022 élargit les missions des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté au sujet de l’environnement. Le texte, pris en application de la loi du 22 août 2021 sur le climat, détaille les missions de ces comités et “modernise” leur fonctionnement. L’objectif du ministère est “d’accentuer la mobilisation de ces structures […] autour des grands enjeux et de renforcer la cohérence et le pilotage entre les différentes éducations transversales à toutes les échelles territoriales : établissement, département et académie”.

Pour rappel l’article L421-8 du code de l’éducation

Modifié par LOI n°2021-1104 du 22 août 2021 – art. 6

Le comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement, présidé par le chef d’établissement, a pour mission globale d’inscrire l’éducation à la santé, à la citoyenneté et au développement durable dans chaque projet d’établissement approuvé par le conseil d’administration.

Il apporte un appui aux acteurs de la lutte contre l’exclusion et renforce notamment les liens entre l’établissement d’enseignement, les parents d’élèves et les partenaires extérieurs. Il concourt aux initiatives en matière de lutte contre l’échec scolaire, d’amélioration des relations avec les familles, de médiation sociale, d’éducation artistique et culturelle, de prévention des conduites à risque et de lutte contre les violences.

Il contribue à la promotion de la santé physique, mentale et sociale. Cette promotion intègre notamment des projets d’éducation à la sexualité et à l’alimentation et de prévention de conduites addictives.

Ce comité contribue à l’éducation à la citoyenneté, à la transmission des valeurs et des principes de la République, à la promotion du principe de laïcité et au soutien des initiatives de prévention et de lutte contre toutes les formes de discrimination, en associant les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et les partenaires extérieurs.

Ce comité a également pour mission de favoriser et de promouvoir les démarches collectives dans le domaine de l’éducation à l’environnement et au développement durable, en associant les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et les partenaires extérieurs. Ces démarches font partie intégrante du projet d’établissement.

Publié par Didier dans Actualités
Impliquer les enfants et les adolescents dans l’évaluation des impacts de la fermeture des écoles sur leur bien-être et l’élaboration des stratégies pour la scolarisation post-COVID-19

Impliquer les enfants et les adolescents dans l’évaluation des impacts de la fermeture des écoles sur leur bien-être et l’élaboration des stratégies pour la scolarisation post-COVID-19

Un article publié ce 5 septembre 2021 dans MDPI

Près de 200 pays ont procédé à des fermetures d’écoles afin de réduire la propagation du coronavirus COVID-19. Bien que ces fermetures aient semblé nécessaires, leurs effets sur le bien-être des enfants et des adolescents ont suscité de vives inquiétudes. Pour comprendre réellement l’impact de ces interruptions sur le bien-être des jeunes, et leur suggestions pour le futur, il s’avère important d’adopter des approches nouvelles pour recueillir les données qui permettront de garantir le droit des enfants et des adolescents à être entendus sur les questions qui les concernent.

Les méthodes actuelles d’évaluation des impacts de la fermeture des écoles sont dominées par la collecte d’informations concernant les enfants et les adolescents, en utilisant principalement les indicateurs de bien-être existants et les enquêtes par questionnaire. Bien que ces sources d’information soient importantes, elles ne permettent qu’une compréhension limitée de la manière dont les enfants et les adolescents ont vécu la fermeture des écoles, surtout si elles ont été produites à partir de mesures élaborées uniquement par des adultes. Il est nécessaire de disposer d’informations produites par les enfants et les adolescents eux-mêmes, ce qui peut nécessiter d’aller au-delà des cadres théoriques de bien-être existants et antérieurs à la COVID-19.

En recueillant les informations produites par les enfants et les adolescents, les auteurs de cet article[1] montrent que nous pourrons orienter plus efficacement le développement et l’évaluation des politiques de santé publique et identifier des solutions pour atténuer les impacts négatifs de la fermeture des écoles, ou pour reconnaître les éventuels effets positifs, et réagir en conséquence.

Lire l’article


[1] Paakkari, L., Jourdan, D., Inchley, J., & Torppa, M. (2021). The Impact of School Closure on Adolescents’ Wellbeing, and Steps toward to a New Normal : The Need for an Assessment Tool Update? Adolescents, 1(3), 360‑362. https://doi.org/10.3390/adolescents1030027

Publié par Didier dans Actualités
Coût-efficacité et rentabilité des programmes de promotion de la santé en milieu scolaire

Coût-efficacité et rentabilité des programmes de promotion de la santé en milieu scolaire

Bien que les programmes de prévention sanitaire en milieu scolaire soient efficaces pour promouvoir une alimentation saine et l’activité physique, on sait peu de choses sur leurs répercussions économiques. Une évaluation économique de programmes identifiés comme réalisables, acceptables et durables dans le contexte canadien vient ainsi d’être publiée dans l’European Journal of Public Health.

Cette étude s’appuie sur une méta-analyse de l’efficacité de programmes de promotion de la santé en milieu scolaire évalués comme réalisables, acceptables et durables. Un modèle de micro-simulation a intégré les effets de l’intervention sur de multiples facteurs de risque afin d’estimer le coût-efficacité et le « retour sur investissement » de programmes globaux de santé scolaire, combinant des approches multiples et ceux reposant sur une modification des programmes d’éducation physique.

Alors que chaque type d’intervention étudié se montre bénéfique du point de vue économique, les programmes globaux de promotion de la santé scolaire apparaissent comme les plus rentables et ayant le meilleur retour sur investissement.


Références: John P Ekwaru, Arto Ohinmaa, Julia Dabravolskaj, Katerina Maximova, Paul J Veugelers, Cost-effectiveness and return on investment of school-based health promotion programmes for chronic disease prevention, European Journal of Public Health, 2021;, ckab130, https://doi.org/10.1093/eurpub/ckab130

Publié par Didier dans Actualités
OMS/Europe – UNESCO : 3e Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

OMS/Europe – UNESCO : 3e Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19

Ce 2 juillet 2021 s’est tenue la troisième Réunion de haut niveau sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19, organisée par l’OMS/Europe, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Groupe consultatif technique européen de l’OMS sur la scolarisation pendant la pandémie de COVID-19 y a fait part des nouvelles recommandations émises sur la base des meilleures données disponibles et des conseils d’experts sur la scolarisation en toute sécurité pendant la pandémie.

Scolarisation et COVID-19

La COVID-19 a perturbé la scolarité de millions d’enfants et de jeunes pendant l’année scolaire 2020-2021. Après la réouverture des écoles à l’automne 2020, l’augmentation des taux d’infection en hiver a conduit à des mesures plus strictes, y compris, dans certaines régions, la fermeture des écoles.

Ces mesures ont des effets graves sur l’éducation, le développement et le bien-être social et mental des enfants et des adolescents, à court et à long termes. Les enfants et les adolescents de la Région européenne de l’OMS ont manqué en moyenne plus de 30 semaines de scolarité en raison de la fermeture des écoles.

Cette troisième réunion de haut niveau fait suite aux réunions précédentes organisées en août et en décembre 2020. Elle présentera les nouvelles recommandations du Groupe consultatif technique, notamment sur la manière de maintenir les écoles ouvertes, les stratégies de dépistage en milieu scolaire, les mesures d’atténuation des risques et de lutte anti-infectieuse et les stratégies de vaccination.

Outre la présentation de ces recommandations, la réunion a pour but d’aider les pays à planifier la prise de mesures pendant les mois d’été afin de réduire autant que possible les perturbations au cours de l’année scolaire 2021-2022.

Membre du groupe consultatif technique, le Pr. Didier Jourdan a contribué aux échanges en présentant notamment les résultats de l’enquête mondiale de la Chaire UNESCO sur écoles et COVID.

Plus d’informations sur l’évènement

Recommandations sur la scolarisation en toute sécurité pendant la pandémie (mars 2021)

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L’UNESCO et l’OMS exhortent les pays à faire de chaque école une école promotrice de santé

L’UNESCO et l’OMS exhortent les pays à faire de chaque école une école promotrice de santé

Le 22 juin 2021, l’UNESCO et l’Organisation mondiale de la santé ont lancé les Recommandations mondiales pour des écoles promotrices de santé (Global Standards for Health Promoting Schools), un ensemble de ressources destinées aux écoles pour améliorer la santé et le bien-être de 1,9 milliard d’enfants et d’adolescents en âge scolaire. La fermeture de nombreuses écoles dans le monde pendant la pandémie de COVID-19 a entraîné de graves perturbations dans l’enseignement. On estime que 365 millions d’élèves du primaire ont été privés de repas scolaires et que les taux de stress, d’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale ont considérablement augmenté.

Basé sur un ensemble de huit critères, le kit de ressources vise à garantir que toutes les écoles encouragent chez tous élèves le développement des compétences cognitives et socio-émotionnelles et les modes de vie favorables à la santé. Ces recommandations mondiales seront expérimentées au Botswana, en Égypte, en Éthiopie, au Kenya et au Paraguay. Cette initiative contribue à la réalisation de l’objectif du 13e programme général de travail de l’OMS, à savoir “1 milliard de vies en meilleure santé” d’ici 2023, et du programme mondial Éducation 2030 coordonné par l’UNESCO.

Les recommandations mondiales constituent une ressource pour les systèmes éducatifs afin de favoriser la santé et le bien-être par une gouvernance plus forte. L’UNESCO et l’OMS travailleront avec les gouvernements pour permettre aux pays d’adapter l’ensemble à leurs contextes spécifiques. Les données scientifiques sont claires. Des programmes complets de santé et de nutrition dans les écoles ont des effets importants sur les enfants d’âge scolaire.

L’approche des Écoles promotrices de santé a été formulée pour la première fois par l’OMS, l’UNESCO et l’UNICEF en 1995 et adoptée dans plus de 90 pays et territoires. Cependant, peu de pays l’ont mise en œuvre à grande échelle, et encore moins ont adapté efficacement leurs systèmes éducatifs pour y inclure la promotion de la santé. Les nouvelles recommandations mondiales aideront les pays à intégrer la promotion de la santé dans toutes les écoles et à améliorer la santé et le bien-être de leurs enfants.

Plus d’informations et accès aux nouvelles ressources (en anglais) :

Lire le communiqué de presse officiel
Recommandations et indicateurs mondiaux
Conseils de mise en œuvre
Études de cas nationales
Recommandations de l’OMS sur les services de santé scolaire

Publié par Didier dans Actualités
Article : Coopération et cohérence : une enquête mondiale auprès des professionnels impliqués dans la réouverture des écoles lors de la pandémie de COVID-19

Article : Coopération et cohérence : une enquête mondiale auprès des professionnels impliqués dans la réouverture des écoles lors de la pandémie de COVID-19

La pandémie de COVID-19 a privé d’école 90% de la population scolaire mondiale. Les fermetures d’écoles ont été décidées dans la précipitation : des modalités d’enseignement à distance ont alors dû être créées, dans l’attente de savoir quand et dans quelles conditions les écoles pourraient réouvrir. Les gouvernements ont publié des recommandations pour la réouverture des écoles à des rythmes variables, qui ont évolué au fil des mois, avec un nombre considérable de négociations et de discussions entre les différentes parties prenantes. Afin de contribuer à nourrir la réflexion sur les meilleures façons de soutenir les écoles en temps de crise, une étude mondiale a été conduite auprès des professionnels de la santé et de l’éducation impliqués dans la réouverture des écoles. L’objectif de l’étude était de collecter et d’analyser les pratiques au sein des différents pays et territoires. Un questionnaire semi directif a ainsi été diffusé via la communauté de la Chaire UNESCO ÉducationS & Santé et d’organisations partenaires.  192 réponses provenant de 43 pays et territoires et d’une région multi-pays ont ainsi été recueillis.

L’article[1] publié le 9 juin 2021 dans Health Education présente les résultats de cette étude et formule des propositions sur les meilleurs moyens de soutenir les écoles, les professionnels, les parents, les élèves et les communautés tout au long du processus de réouverture.

Lire l’article intégral (en anglais)


[1] Gray, N.J. and Jourdan, D. (2021), “Co-operation and consistency: a global survey of professionals involved in reopening schools during the COVID-19 pandemic”, Health Education, Vol. ahead-of-print No. ahead-of-print. https://doi.org/10.1108/HE-07-2020-0054

Publié par Didier dans Actualités
Schools for healthy lives, not for corporate interests

Schools for healthy lives, not for corporate interests

Publié par The Lancet Child and Adolescent Health en mai 2021

Une correspondance a été récemment publiée par The Lancet Child & Adolescent Health[1] en réponse à l’article : Supporting every school to become a foundation for healthy lives[2] (Soutenir les écoles et les établissements dans la prise en compte de la santé de tous les élèves), par le professeur Didier Jourdan et ses collègues.

La pandémie de COVID-19 a attiré l’attention du monde sur les institutions qui influencent la santé, en particulier les écoles. La pandémie a mis en évidence et aggravé les inégalités de santé et l’impact inéquitable des conditions sociales sur la santé publique. Pour construire des sociétés en santé et plus équitables, il est indispensable d’agir sur les déterminants sociaux qui favorisent la santé de tous. Les écoles et l’éducation se trouvent au cœur des questions de santé, d’équité et des opportunités de vie. Ils reprennent le point de vue de Didier Jourdan et de ses collègues selon lequel les professionnels de la santé ont un rôle important à jouer en soutenant les établissements d’enseignement pour promouvoir la santé et en plaidant pour un changement structurel dans l’intérêt des enfants et des adolescents.

Lire l’intégralité de la correspondance

Lire l’article de Didier Jourdan et de ses collègues


[1] van Schalkwyk, M.C.I., Knai, C., Jackson, N., Maani, N. & Petticrew, M. (2021). Schools for healthy lives, not for corporate interests. The Lancet Child & Adolescent Health. DOI: https://doi.org/10.1016/S2352-4642(21)00097-3

[2] Jourdan, D., Gray, N. J., Barry, M. M., Caffe, S., Cornu, C., Diagne, F., El Hage, F., Farmer, M. Y., Slade, S., Marmot, M., & Sawyer, S. M. (2021). Supporting every school to become a foundation for healthy lives. The Lancet Child & Adolescent Health. https://doi.org/10.1016/S2352-4642(20)30316-3

Publié par Didier dans Actualités